mercredi 24 août 2011

Le début de la fin

       En cette fin d’été, alors qu’un tremblement de terre retarde de quelques heures l’acquittement d’un certain monsieur soupçonné de viol, les réactions vont bon train. On entend même de-ci de-là qu’il faudrait de revenir aux stupides anciennes règles et qu’il faudrait ôter ce par quoi la faute a été commise.

       Et bien qu’ils n’aient crainte ! L’ère de la modernité semble apporter une solution plus élégante à ce problème.

       Je m’autorise là, un petit aparté pour les chers lecteurs (les lectrices sont les bienvenues mais un peu moins concernées par la phrase suivante) de cet article. Vous avez, comme moi je suppose, été bombardé de ces informations et reportages dénonçant la dangerosité des appareils électroniques particulièrement pour notre si chère machinerie de dessous la ceinture. Surtout plus de téléphone portable dans les poches ! Les ondes affaibliraient nos petits soldats. La seule poche restante étant celle de la chemise, il semble que votre mère qui attend ses petits enfants avec impatience, préfère être grand-mère et venir vous voir a l’hôpital le jour où vous souffrirez de malaises cardiaques que de voir la lignée familiale s'éteindre.
Plus d’appareil électronique près de votre tête la nuit ! etc etc.

       Eh bien sachez, messieurs inquiets pour l’avenir de la race humaine, qu’il ne s’agit plus de vous faire revenir à un âge où l’électricité n’avait pas été inventée, mais dorénavant à l’âge où les vêtements n’étaient pas de mise. Oui, oui vous avez bien entendu. Aujourd’hui, le mâle fertile est l’Amish aux tendances nudistes.

       Face à votre air dubitatif, je me sens le devoir d’apporter quelques précisions. Greenpeace a récemment publié une propagande étude nommée « Dirty Laundry 2 » (en français : Linge Sale 2) dans laquelle il est fait état que des vêtements de certaines marques populaires contiendrait des éthoxylates de nonylphénol (NPE) qui se décomposent en nonylphénol (NP).
Ce produit, déversé par les usines textiles dans les égouts, serait à l’origine d’une « féminisation » des certains poissons mâles. Ainsi, lorsque vous croiserez un homme (j’avoue mon ignorance sur les effets sur la gente féminine) dans la rue qui semble marcher à voile et à vapeur, pensez qu’autre un choix de vie, vous venez peut être de croiser une victime malheureuse de son caleçon.

       Cela dit, attention : le nonylphénol est toxique, il ne semble n’y avoir aucun doute là-dessus. Il m’apparait simplement que, à moins de vous faire régulièrement une soupe de chaussettes, celle qui vous empoisonne, c’est plus la personne qui fumait à coté de vous à l’arrêt de bus ce matin plutôt que votre nouvelle chemise.

       On attend donc encore le jour où, dans le but de désengorger nos prisons bondées, les agresseurs sexuels seront condamnés à porter des slips.

       Pour plus de précisions (et d’objectivité…) voilà la source principale de ce post

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